Le tri au collège

Un projet mené par M. CORRE (Sciences de la Vie et de la Terre) et Mme LEGRAND (Anglais).

Cet IDD est organisé en deux parties : 
- 1er semestre : L’organisation du tri en Basse-Ardèche, 
- 2ème semestre : La mise en place du tri au collège de Vallon Pont d’Arc. 
- Une vision internationale complète ces sujets au cours des deux semestres.

1er semestre : L’organisation du tri en Basse-Ardèche

2ème semestre : la mise en place du tri du papier au Collège

L’ensemble de cet Itinéraire de Découverte a été rendu possible grâce à l’implication du SICTOBA (Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures en Basse-Ardèche), un grand merci à toute son équipe !

Ce projet a pu aboutir grâce aux compétences des agents du SICTOBA (Syndicat Intercommunal de Collecte et Traitement des Ordures de la Basse-Ardèche), qui ont réagi rapidement et efficacement : animation, logistique, moyens financiers... Merci le SICTOBA !!!

Ces pages ont été rédigées et illustrées en petites équipes par les 18 élèves participants :

(5A) Laura, Quentin, Chloé, Anaïs, Alexis, Joshua, Adrien, (5B) Vincent, Lorenzo, (5C) Anthony, Arthur, Camille, Youri, Florent, Igor, Lucas, Loïc, Gabriel.

Seuls des détails, l’organisation générale et la mise en page ont été retouchés par un adulte (M. Corre, professeur de SVT) donc avant tout : BRAVO AUX ÉLÈVES !!!

01 - Une étrange affichette.

02 - La visite guidée de Vallon Pont d’Arc.

03 - La visite du Centre de Stockage des Déchets Ultimes de Grospierres.

04 - Comment trier les déchets ?

05 - En Ardèche du Sud, c’est le SICTOBA qui gère les déchets.

06 - La visite du Centre de Tri Plancher, à Lavilledieu (07).

Compte-rendu du travail des élèves... par les élèves !

Le projet général : Le tri des déchets

.En italiques, une mini-intrigue qui transforme nos élèves en détectives... du vendredi !

L’organisation du tri des déchets autour de Vallon Pont d’Arc.

Étape 1 : Pourquoi trier les déchets ?

Commençons par suivre le trajet des déchets ordinaires : les ORDURES MÉNAGÈRES.


Vendredi 8 septembre 2006.

Alors que nous étions simplement en train d’observer les conteneurs de différentes couleurs derrière le collège, une affichette scotchée nous interpelle :

affichette de Mme Têtenlair

Plusieurs d’entre nous doutent : Mme Têtenlair existe-t’elle vraiment ?

Quoi qu’il en soit, il nous faut chercher cette bague !

LES DÉTECTIVES À LA RECHERCHE DE LA BAGUE PERDUE

Plusieurs propositions émergent : il nous faut retracer le trajet d’une poubelle "classique" puis, si l’on n’a toujours pas trouvé la bague, chercher dans les déchets triés.

Pour connaître ce que deviennent les ordures ménagères, nous avons demandé à la mairie de Vallon Pont d’Arc qui pourrait nous renseigner.

Coup de chance : M. Nougaret, élu de Vallon Pont d’Arc, accepte de nous rencontrer !!!

Vendredi 15 septembre 2006.

Rencontre avec M. Michel Nougaret, élu de Vallon Pont d’Arc, et deux agents techniques du collectage.


QUI EST NOTRE GUIDE ?

On a fait une visite de Vallon-pont-d’arc avec M. Michel Nougaret pour le tri des déchets.

Il est élu de la Mairie, il organise aussi des randonnées. Avec nous il a regardé dans les poubelles pour que les gens les respectent. Il est super sympa.

Plus précisément, M. Nougaret est conseiller municipal délégué à l’environnement. À ce titre, il s’occupe des déchets, de la décharge et de la future déchetterie, mais aussi des relations avec la réserve naturelle, des zones de protection, etc...

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LES DIFFÉRENTES POUBELLES...

Derrière le collège

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Il y a les plusieurs types de poubelles :

Il y a les bacs pour les familles (ordures ménagères), ce sont les bacs verts ou marrons.

Il y a les poubelles pour les emballages (cannettes, briques de lait, bouteilles en plastique). Ce sont les bacs jaunes.

Il y a les bacs pour les journaux, les magazines et les papiers. Ce sont les bacs bleus.

Il y a aussi les bacs verts pour les verres, par exemple : les bocaux, les bouteilles en verre.

Il y a aussi les bacs à piles que l’on trouve dans les supermarchés et dans les déchetteries.

Il faut trier !

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UN CONSTAT PARMI D’AUTRES

Les gens jettent n’importe quoi dans les poubelles d’ordures ménagères (des bouteilles en plastique, des boites de conserves...). C’est dommage car si tout le monde faisait bien le tri des déchets, on paierait beaucoup moins d’impôts pour les ordures.

Non seulement les ordures ménagères ça coûte très cher (ramassage, traitement, stockage...), mais les ordures triées on peut les vendre !!! C’est comme cela qu’on peut diminuer les impôts.

De mauvaises surprises...


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Dépenser moins...


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Où METTRE LES POUBELLES ?

On préfère que les poubelles ne soient pas trop près de chez soi ni trop loin. Il faut aussi qu’elles soient accessibles pour le camion des éboueurs.

Certaines poubelles sont placées près des restaurants mais pas trop près pour ne pas que ça sente mauvais car à Vallon, ville très touristique, il y a beaucoup de terrasses de restaurants. Certains restaurants ont leur poubelle privée, parce qu’ ils produisent beaucoup de déchets.

On évite de placer les poubelles devant les grands bâtiments pour que ça face propre.

On place aussi les poubelles près d’un parking pour que les gens puissent se garer plus facilement.

À côté de l'église...


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RENCONTRE AVEC DEUX AGENTS DU COLLECTAGE : M. Gérard ANDRO et M. Joël LACROZE.

Faire le métier d’éboueur est de plus en plus important et compliqué, car nous jettons beaucoup plus de déchets qu’avant, et les emballages sont très variés.

Horaires : entre 4h et 5h du matin en été, jusqu’à environ midi. 6h en hiver, toujours jusqu’à environ midi.

Ils travaillent par tous les temps. A Vallon, il y a 2 camions ; un qui peut contenir 9m3 de déchets et un autre qui peut contenir 12m3. Ils font par jour 100 km et les camions consomment 80 L aux 100 km. 

Combien de tonnes d’ordures ménagères transportent-ils ?

Pour Vallon Pont d’Arc, qui compte environ 2100 habitants, on peut faire les observations suivantes.

- en 2002, les ordures ménagères collectées représentaient 1 211 tonnes.
- en 2005, la quantité a baissé : 1 149 tonnes. C’est très encourageant car la population a légèrement augmenté entre ces deux années : le tri est donc de mieux en mieux fait.

On pourrait croire que les habitants de Vallon produisent beaucoup de déchets en une année :

1 149 900 kg / 2100 habitants = 547 kg par habitant et par an, alors que la moyenne en France est de 360 kg.

En réalité, la population de Vallon Pont d’Arc est considérablement augmentée en été avec le tourisme.

Si on prend la population d’hiver, par exemple le mois de janvier 2006, on compte 62 760 kg pour 31 jours.

Pour revenir à une quantité par an et par habitant, il suffit de calculer : 62 760 / 31 / 2100 = 0,96 kg par habitant et par jour,

0,96 X 365 = 350,4 kg par habitant et par an,

ce qui est un peu en dessous la moyenne nationale.

Ceci dit, le travail des éboueurs représente donc, en 2005, 1 149 tonnes / 365 jours = 3,15 tonnes par jour.

Les éboueurs collectent, rien que pour Vallon Pont d’Arc, plus de 3 tonnes d’ordures ménagères par jour. C’est beaucoup !!! Mais c’est une moyenne, l’été il y a deux fois plus de déchets à collecter que l’hiver, car la population est multipliée en été à cause du tourisme.

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LE CAMION BENNE EN ACTION !!!

Les deux agents qui ont eu la gentillesse de nous rencontrer ont même fait une démonstration du fonctionnement des camions bennes.

Sur chaque bac d’ordures ménagères, il y a des prises pour que qu’un mécanisme avec des pinces puisse prendre le bac, le soulever et le renverser sans risque de tomber.

Les déchets sont ensuite compactés, ce qui peut faire exploser les sacs plastiques trop bien fermés (attention aux éclats !). Le compactage permet de diminuer le volume des déchets : on peut en mettre plus dans le camion.

Tous ces mouvements mécaniques sont faits grâce à de l’air comprimé, commandés par des boutons.

Il y a plusieurs systèmes de sécurité pour n’écraser personne en reculant, et les agents communiquent par les gestes et la parole, parfois grâce à la vidéo (il y a un petit écran dans la cabine de pilotage, la caméra est à l’arrière du camion).

Ensuite, quand le camion est plein, les ordures ménagères sont amenées à la décharge de Grospierres (le Centre de Stockage des Déchets Ultimes).

Après le déchargement, il leur faut encore laver l’intérieur du camion.

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BILAN

Il est assez difficile d’organiser le ramassage des déchets, en raison :

- d’aspects pratiques : les bacs doivent être accessibles à tous, en étant fonctionnels (facilité de passage, d’arrêt de véhicule, proximité des habitations) et évidemment accessibles au camion de collecte, ne gêner personne, c’est à dire pas de nuisances (visuelles, odeurs, encombrement, circulation...).  
- d’aspects comportementaux : tout le monde produit des déchets mais ne trient pas assez ou mal, chacun veut des bacs, mais pas devant chez lui, "pourquoi trier puisque je paye ?", alors que c’est en triant qu’on fera baisser les taxes de ramassage... Il faut donc mieux informer les gens, surtout les jeunes !

Pour réaliser ce ramassage, les agents techniques fournissent un travail difficile et de plus en plus compliqué. Mais malgré les nombreuses contraintes (horaires très matinaux, conditions météo difficiles...), les agents sont conscients de l’intérêt général de leur mission.

Que deviennent les déchets ménagers au Centre de Stockage de Grospierres ?

Pourra-t’on y retrouver la bague perdue ??

Il faudrait pouvoir y aller !!

TOUS LES ÉLÈVES ET LE PERSONNEL DU COLLÈGE DE VALLON PONT D’ARC REMERCIENT MM. NOUGARET, ANDRO et LACROZE POUR LEUR DISPONIBILITÉ, LEUR GENTILLESSE, LEUR PROFESSIONNALISME ET LEUR ENVIE DE PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT.

Le vendredi 22 septembre 2006, nous avons, par petites équipes, rédigé les textes et réalisé les dessins présentés sur cette page. Tous les dessins ne sont pas publiés car certains, bien que de qualité, étaient trop pâles et difficilement visibles sur internet.

À la recherche de la bague perdue, nous savons maintenant que les ordures ménagères sont amenées au centre de stockage de déchets ultimes (une décharge pour les déchets qui, normalement, ne sont pas recyclables) de Grospierres.

Grâce au SICTOBA, nous avons pu y aller et le visiter avec Clarisse ROBERT, animatrice du tri au SICTOBA. .

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Vendredi 29 septembre 2006.

Visite du centre de stockage des déchets ultimes (CSDU) de Grospierres.

Le vendredi 29 septembre en bus avec M. Corre, nous sommes allés au centre de stockage des déchets ultimes (CSDU) à Grospierres.

Nous fûmes reçus par Clarisse, et elle nous expliqua que seuls les déchets ménagers ultimes y étaient enfouis.

Les "déchets ultimes" sont les déchets où, normalement, plus rien de recyclable n’est présent. En pratique, ce sont toutes les poubelles ordinaires : les ordures ménagères. Cette décharge a ouvert il y a 30 ans, en 1976. Il y a 51 communes qui jettent des déchets dans le centre.

Il y a environ 12 000 tonnes de déchets stockés en un an (ce qui fait environ 1,4 kg d’ordures enfouis par personne et par jour).


LE TRAJET DES DÉCHETS ULTIMES AU CENTRE DE STOCKAGE

Quand les déchets arrivent en camion à la décharge, ils passent entre deux piliers détecteurs de radioactivité.

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entrée du CSDU
Clarisse nous montre là où passent les camions, entre les deux détecteurs de radioactivité.

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Ensuite les camions sont pesés, ils seront repesés avant de partir pour calculer la masse des déchets déposés. C’est important car moins les communes envoient des ordures ménagères (et donc plus elles favorisent le tri des déchets), moins elles payent !

Les camions vont alors déposer leur contenu dans un casier.


QU’EST-CE QU’UN CASIER ?

Un casier c’est un immense espace creusé mais c’est aussi une sorte de grand sac hermétique qui peut contenir plusieurs années de production de déchets ultimes.

On a commencé par monter sur une butte, en fait c’est un vieux casier plein, donc sous nos pieds c’est rempli d’ordures !

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Nous grimpons sur une colline... d’ordures !

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Pourtant l’odeur n’est pas gênante : le casier est hermétique, sauf au niveau des cheminées qui évacuent les gaz.

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En haut du casier.
Ici seulement ça ne sent pas bon !

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Comment est construit un casier ?

Le plus simple est d’observer un casier ouvert, le n°4, celui où sont actuellement déchargés les camions.

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Un casier en cours de remplissage.

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Pour que les déchets prennent moins de place, une sorte de tracto-pelle très lourd, appellé compacteur, applatit les ordures en roulant dessus.

Quand on estime que le casier est plein (il y en a déjà 3 de pleins Centre de Stockage de Grospierres), on recouvre le tout par une deuxième bâche. On obtient ainsi une sorte d’immense sac hermétique.

Après on recouvre le tout par de la terre, et on replante des végétaux.

Mais à l’intérieur, les déchets continuent de pourrir. Il y a aussi de l’humidité, de l’eau de pluie qui tombe vers le bas du casier... il faut donc des ouvertures pour évacuer les gaz et récupérer le " jus de déchets" : le LIXIVIAT.


QUE FAIRE DU LIXIVIAT ?

Clarisse nous montra comment ils faisaient pour traiter le « jus de déchets » qui s’appelle en réalité lixiviat. Elle nous expliqua que le lixiviat était un liquide noir "comme du coca", et il ne pouvait pas être rejeté comme ça dans la nature parce que ça engendrerait une pollution : dans les ordures ménagères on trouve toutes sortes de déchets polluants (piles, produits chimiques... que les gens n’ont pas triés, surtout il y a 20 ans).

Pour traiter le lixiviat, tout un réseau de drains amène l’eau polluée vers une station d’épuration. En 1998, elle a été construite à l’intérieur même de la décharge, c’est un investissement lourd (plus 800 000 €).

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La station d’épuration.
Vue du haut des casiers, cette station ne traite que les lixiviats.

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Clarisse nous donna un document nous expliquant qu’il y a trois traitements à faire, il y a le premier traitement qui est biologique, le second traitement qui est physico-chimique et le troisième qui est le traitement de finition (sur charbons actifs).

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Les deux bassins.
(4800 m3 au total). L’un reçoit les eaux pluviales, l’autre sert au traitement des lixiviats.

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Ensuite seulement l’eau est rejetée dans la nature ou utilisée pour l’arrosage des espaces verts, mais sans être polluante. Entre 10 000 et 15 000 m3 de lixiviats sont ainsi traités par an, la station d’épuration permet vraiment de limiter les pollutions.

En résumé, voici un schéma réalisé par un élève :

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Schéma d’un casier vu en coupe.
Réalisation d’un élève.

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BILAN

Les ordures ménagères coûtent très cher à la collectivité : il faut collecter, transporter, stocker les déchets, traiter les lixiviats... sans parler des odeurs parfois désagréables. De plus les anciens casiers, même s’ils sont recouverts de plantes, prennent beaucoup de place car on ne peut rien faire dessus (c’est trop instable à long terme).

Donc moins on produira d’ordures ménagères (et de déchets en général), mieux ça sera pour la nature et pour les gens ! Mais comment réduire les ordures ménagères ?

(à suivre !)

On a demandé à Clarisse si par hasard ils avaient retrouvé une bague, elle nous a répondu que non... il faudra donc chercher non plus du côté des ordures ménagères mais du côté des déchets triés.

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Le groupe de l’IDD "Tri des déchets".
Devant la station, accompagné de Clarisse qui nous a guidés et tout bien expliqué. Un grand merci à elle !

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TOUS LES ÉLÈVES ET LE PERSONNEL DU COLLÈGE DE VALLON PONT D’ARC REMERCIENT CLARISSE ROBERT ET TOUTE L’ÉQUIPE DU SICTOBA POUR LEUR IMPLICATION ET LEUR DISPONIBILITÉ : LA VISITE A ÉTÉ TRÈS INTÉRESSANTE.

Maintenant, nous savons que les ordures ménagères sont à diminuer au maximum.

La bague perdue doit être partie avec des déchets triés... lesquels ?

Nous devons maintenant comprendre quels sont les matériaux récupérés par le tri, et ce qu’ils deviennent.

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Vendredi 6 octobre 2006.

Rencontre avec Sandra Compere, animatrice de la FRAPNA Ardèche (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la NAture).

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. Sandra est venue au collège pour nous expliquer quels sont les matériaux que l’on peut trouver dans une poubelle et lesquels sont recyclables, c’est-à-dire réutilisables pour fabriquer de nouveaux objets.

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--- QUE PEUT-ON TRIER ?

. Les élèves proposent leurs idées. .

On a commencé par un tour de table pour connaître tous les matériaux qu’on pouvait trouver dans une poubelle. En fait, à plusieurs, on connaissait presque tout !

. À plusieurs, on avance vite ! .

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On a ensuite regardé lesquels on pouvait mettre ailleurs que dans des ordures ménagères (le verre - uniquement les emballages alimentaires comme les bouteilles et les bocaux -, les cartons, papiers, métaux et bois en bacs de tri ou en déchetterie, les restes de nourriture dans le compost...), il ne restait plus grand chose !

En fin de compte c’est 80 % d’une poubelle "classique" qui peut être enlevé : soit parce que c’est recyclable, soit parce que c’est valorisable (les déchets végétaux pour faire du compost, par exemple).

Les plastiques fins, comme ceux des emballages, ne sont pas recyclés car cela coûterait beaucoup trop cher pour les collecter et les traiter.

Le problème des plastiques, c’est qu’il y en a beaucoup de différents :
- PET (les bouteilles d’eau minérale, par exemple),
- PEHD (les bouteilles de lait opaques, les flacons de lessive...)
- le polystyrène (boîtes alimentaires, gobelets...), assez complexe à traiter.

Le mieux est de vérifier sur chaque objet à quel type de plastique il appartient. Le PET et le PEHD sont faciles à reconnaître donc on peut les mettre dans les bacs de tri à coup sûr (après les avoir vidés ! On verra plus tard qu’il y a des gens qui les manipuleront).

. De quel plastique s'agit-il ? .

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--- QUE DEVIENNENT LES MATÉRIAUX TRIÉS ?

Pour le savoir, nous avons fait le "JEU DES FILIÈRES", un jeu où l’on doit retrouver, à partir de vignettes dans le désordre, le parcours d’un objet : de son tri à la maison à la fabrication d’un objet recyclé. .

. Les élèves après un "brain storming" pour retrouver la filière des bouteilles PET, discutent de leur travail avec Renaud, autre animateur de la FRAPNA.

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C’était amusant mais aussi instructif. Il y a beaucoup d’étapes pour arriver à l’objet recyclé, mais toujours, au départ, c’est à la maison que l’on doit faire le tri. Sinon, tout se retrouve... au centre de stockage de Grospierres !

. La filière du verre, seul matériau recyclable presqu'à l'infini, mais qui demande beaucoup d'énergie pour celà (transport, fusion...). .

BILAN.

Si tout le monde triait correctement ses déchets, nous produirions 80 % d’ordures ménagères en moins. C’est énorme !

Mais le mieux serait de encore plus réduire nos déchets "à la source", en choisissant des produits peu emballés, en apportant avec nous un panier, etc... bref de réfléchir avant d’acheter.

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Les déchets triés autour de Vallon Pont d’Arc sont gérés par le SICTOBA, le Syndicat Intercommunal que l’on connaît déjà un peu car il gère aussi les ordures ménagères. Beaucoup d’élèves ne saisissent pas ce qu’est le SICTOBA... nous en saurons plus dans une prochaine page !

La bague perdue est partie dans quelle filière ? C’est compliqué car il y en a beaucoup !!

Le vendredi 13 octobre 2006, nous avons tapé à l’ordinateur les textes du compte-rendu de la visite du centre de stockage des déchets ultimes de Grospierres.

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TOUS LES ÉLÈVES ET LE PERSONNEL DU COLLÈGE DE VALLON PONT D’ARC REMERCIENT SANDRA COMPERE et RENAUD DEVELON POUR LEURS COMPÉTENCES, LEUR SYMPATHIE ET LEUR ENVIE DE PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT.

Comment trier les déchets ? (2)

Le SICTOBA et ses missions.

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Vendredi 20 octobre 2006.

Rencontre avec Sandra Compere, animatrice de la FRAPNA Ardèche (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la NAture). .

. Nous avons du mal à comprendre ce qu’est le SICTOBA. Pour beaucoup d’élèves, le SICTOBA est le nom de la décharge de Grospierres... nous allons voir que c’est faux ! .

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--- QUE VEUT DIRE SICTOBA ?

Le SICTOBA, c’est le

Syndicat

Intercommunal de

Collecte et de

Traitement des

Ordures de la

Basse-

Ardèche.

Ce n’est donc pas un lieu, mais le nom d’un regroupement de 51 communes pour gérer les déchets des habitants.

De Valgorge à Vallon Pont d’Arc, en passant par Joyeuse et Les Vans, le SICTOBA concerne plus de 26 000 habitants.

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--- COMMENT FONCTIONNE LE SICTOBA ?

Créé en 1976, le SICTOBA est financé par les communes. À cet argent public (ce sont des taxes), s’ajoute de l’argent privé ("écoemballages" par exemple).

Ce Syndicat Intercommunal dépend d’un Comité de Pilotage (58 membres), et plusieurs salariés y travaillent : directeur, animateurs du tri (dont Clarisse Robert), secrétaires, responsables et techniciens du Centre de Stockage, des déchetteries...

Les bureaux sont situés à cette adresse :

SICTOBA La gare 07460 BEAULIEU

téléphone : 04 75 39 06 99

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--- QUE FAIT LE SICTOBA ?

LE TRAITEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES Le SICTOBA collecte les déchets ménagers des habitants des 51 communes adhérantes, et les stocke et traite au Centre de Stockage des Déchets Ultimes (la décharge) de Grospierres. Voir l’article : 03 - La visite du Centre de Stockage des Déchets Ultimes de Grospierres.

LA COLLECTE DES OBJETS ENCOMBRANTS Le SICTOBA collecte les objets encombrants (sommier, gazinière...) dans les déchetteries ou au porte à porte.

LA COLLECTE SÉLECTIVE Le SICTOBA collecte les déchets triés par les particuliers grâce aux containers sélectifs : le verre, les papiers/journaux, les emballages ménagers. Voir l’article : 02 - La visite guidée de Vallon Pont d’Arc.. Certaines communes récupèrent aussi les déchets organiques (les "déchets verts" comme les feuilles d’arbres, les déchets de cuisine...) pour en faire du compost.

LA COMMUNICATION Le "journal de tri" et des documents explicatifs sont élaborés par le SICTOBA. Ils nous aident à mieux trier et à comprendre le fonctionnement et les problèmes de la gestion des déchets. Le SICTOBA fait ansi beaucoup de prévention, et l’IDD "tri des déchets" que nous faisons est réalisé grâce à lui.

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. --- MIEUX CONNAÎTRE... NOS POUBELLES !

Pour faire tout celà, il faut savoir ce que contient une poubelle type de l’Ardèche du Sud. Plusieurs fois, le SICTOBA a organisé des campagnes de caractérisation des déchets collectés. Cela revient à ouvrir plusieurs poubelles prises au hasard (500 kg !) et à trier minutieusement le contenu en 13 catégories. Tout est ensuite pesé et comparé avec les autres campagnes.

. Contenu d'une poubelle type en Ardèche du Sud.

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On voit sur le document que les habitants concernés par le SICTOBA trient mieux les emballages en papier/carton et les déchets alimentaires que l’ensemble des Français. Des efforts restent à faire pour les emballages en verre et les plastiques, l’équipe du SICTOBA pourra mieux cibler les informations.

Mais globalement, il y a de plus en plus de déchets triés, et cela est très bien !!!

Le SICTOBA prend aussi en compte l’influence du tourisme : traduction des documents, tri dans les campings...

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BILAN.

Le SICTOBA est une structure qui gère les déchets de la Basse-Ardèche. C’est un Syndicat Intercommunal, autrement dit plusieurs communes se sont associées (une petite commune n’a pas les moyens de gérer seule les déchets).

La collecte des déchets ménagers "normaux" et des déchets triés est bien organisée et toute l’équipe travaille à encore mieux favoriser le tri. On peut ainsi espérer que les déchets arriveront de moins en moins à la décharge de Grospierres (le CSDU), et seront mieux triés et recyclés ! .

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Toujours à la recherche de la bague perdue, nous avons demandé au SICTOBA ce que devenaient les déchets triés dans les bacs jaunes (emballages ménagers en papier, plastique, métal...). Coup de chance : ils ne vont pas très loin (Lavilledieu) et nous pourrons visiter le Centre de Tri des Établissement Plancher !!!

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(Le vendredi 10 novembre, nous avons fait des recherches et présenté les principaux SIGLES et LOGOS autour des déchets.)

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TOUS LES ÉLÈVES ET LE PERSONNEL DU COLLÈGE DE VALLON PONT D’ARC REMERCIENT Sandra COMPERE (FRAPNA) et l’équipe du SICTOBA, particulièrement Clarisse ROBERT POUR LEUR INVESTISSEMENT POUR UN MEILLEUR ENVIRONNEMENT.

La visite d’un centre de tri : les Établissements Plancher à Lavilledieu (07).

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Vendredi 17 novembre 2006.

Nous savons que nous allons visiter dans une semaine le centre de tri PLANCHER, où arrivent les emballages ménagers (emballages en carton, plastique, métal) des bacs jaunes.

Par petites équipes, nous avons élaboré un questionnaire qui nous permettra de ne rien oublier.

Sandra COMPERE, de la FRAPNA, nous a bien aidés.

Voici le résultat de notre travail : (cliquer sur le lien)

PDF - 37.2 ko
Le questionnaire au propre.

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Vendredi 24 novembre 2006.

LA VISITE !!!

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Nous avons pris un car pour nous rendre au centre de tri des Établissements PLANCHER à Lavilledieu, avec M. Corre et Clarisse Robert, animatrice du tri au SICTOBA.

Ce centre de tri est le seul en Basse-Ardèche. Son activité, en ce qui concerne notre IDD, est de trier le contenu des bacs jaunes.

En effet, pour pouvoir être recyclés, les déchets doivent arriver dans les entreprises en étant bien emballés et surtout bien triés : si une entreprise veut recycler les canettes en métal, elle ne veut pas les recevoir avec des cartons ! Or dans les bacs jaunes, plusieurs matériaux sont mélangés (carton, plastique, métal).

Nous avons été reçus et guidés par une dame très accueillante, Cathy PLANCHER, responsable administrative.

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Mme Plancher nous explique le fonctionnement du Centre de Tri.

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L’activité dépend de la saison :
- en hiver, environ 30 tonnes de déchets par jour arrivent au Centre,
- en été, environ 100 tonnes par jour ! En conséquence, le nombre de travailleurs augmente aussi en été.

Les métiers que l’on peut rencontrer dans cette branche sont : trieur, emballeur de presse, conducteur d’engin...

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--- Le devenir d’une "poubelle jaune"

Les containers jaunes sont vidés dans un camion-benne, qui les achemine vers le centre de tri. Dans un grand hangar, les emballages (encore mélangés) sont entreposés. Un escalier élévateur les amène dans une sorte de pièce allongée, où les déchets défilent sur un tapis roulant.

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Les élèves devant le tapis roulant.

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Les trieurs sont placés de chaque côté du tapis roulant et c’est très impressionnant : chaque personne a un type de matériau à détecter et à aussitôt prendre et jeter dans un endroit précis. C’est une tâche très difficile car il faut être rapide et il y a du bruit.

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QuickTime - 300.7 ko
Un exemple en image du travail de tri manuel.
Attention, ils sont rapides !

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En-dessous cette pièce de tri, les emballages triés atterissent dans des grands casiers. Ensuite seulement il seront compactés et emballés. Ces sortes de "bottes" sont stockés dehors en attendant d’être envoyés vers des entreprises qui les recyclerons.

Les cartons et papiers pourront ainsi donner du papier journal, des boîtes à oeufs... Les plastiques pourront donner des pull en polaire, du mobilier de jardin... Les boîtes métalliques pourront se retrouver dans des vélos...

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Un "mur" de canettes...

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...à gauche les plastiques opaques (PEHD), à droite les plastiques de bouteilles (PET).

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Nous avons vu aussi le stockage des pneus, ils pourront être recyclés en aires de jeux... Les journaux/magazines (bacs bleus), sont aussi amenés ici.

Globalement, il y a environ 17% de refus (les déchets non triés ou mal triés), c’est encore trop.

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BILAN.

Le Centre de tri Plancher permet de faire le lien entre les familles qui trient leur déchets, et les entreprises qui vont recycler les déchets triés pour fabriquer de nouveaux objets. Il y a environ 300 entreprises qui sont en contact avec le centre de tri.

Travailler dans un centre de tri peut être difficile mais utile : chaque étape fait avancer le recyclage des déchets.

La visite a été passionnante et instructive.

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Cerise sur le gâteau : c’est ici qu’on a retrouvé la bague perdue !!! Un de nous s’est proposé pour la donner au service des objets perdus de Vallon Pont d’Arc... Mme Têtenlair pourra nous remercier !

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TOUS LES ÉLÈVES ET LE PERSONNEL DU COLLÈGE DE VALLON PONT D’ARC REMERCIENT Mme Cathy Plancher, l’équipe des Établissements PLANCHER et Clarisse ROBERT (SICTOBA) POUR LEUR INVESTISSEMENT, LEUR ACCUEIL ET LEUR PATIENCE.

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BILAN général du premier semestre :

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- nous avons compris pourquoi trier les déchets (moins de déchets enfouis ou brûlés, donc moins de pollutions et moins de dépenses),
- nous avons découvert comment s’organisait le tri des déchets dans notre région, que ce soit à la maison ou collectivement grâce au SICTOBA,
- nous avons découvert des métiers liés à la "filière déchets", et en quoi nos déchets triés pouvaient "revivre" sous forme recyclée.

Comment maintenant appliquer nos connaissances et participer activement au tri des déchets dans notre collège ???

Comment avons-nous mis en place le « tri sélectif » au sein du collège ?

Après nous être concerté (par où commencer ?) nous avons demandé au personnel de service, à la vie scolaire, au secrétariat, au Principal, aux enseignants s’ils étaient d’accord pour trier le papier, et ils l’ont été !

. L'interview du personnel... à la Vie Scolaire.

. L'interview du personnel... au secrétariat.

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Après avoir eu les conseils du personnel d’entretien du collège, nous avons mis des bacs bleus dans chaque salle du collège (salles de cours, secrétariat, vie scolaire, bureau du directeur). Sur chaque bac nous avons écrit « bac spécial papier ».

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Les bacs bleus ont été offerts par le SICTOBA, merci à toute leur équipe !!!

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Après deux semaines, les élèves ont retrié et analysé le contenu des bacs bleus.

. L'analyse du contenu des bacs bleus...

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Dans les bacs bleus... .

Il a été demandé à chacun de ne pas mettre de papier en boule (cela prend trop de place) ou souillé (chewing-gum, agrafe, plastique...) dans les bacs. Évidemment, rien de confidentiel ne doit être jeté dans les bacs !

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--- ORGANISER LA COLLECTE

Toutes les deux semaines, deux élèves volontaires accompagnés d’un adulte ramassent le contenu des bacs et effectuent un tri rapide. Les feuilles ayant encore une face libre sont gardées pour être directement réutilisées, les autres sont portées dans le grand container bleu qui se trouve à l’extérieur du collège pour être ensuite recyclées.

Conclusion d’un élève : Je pense que c’est bien de recycler le papier, cela évite que trop d’arbres soient coupés. Trier le papier cela évite qu’il parte à la décharge et permet qu’il soit plutôt recyclé ou directement réutilisé. - .

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--- ET AILLEURS ?

Tout au long de cet IDD, une ouverture sur l’international a été réalisée grâce à Mme Legrand, professeur d’anglais.

Artistes, élèves d’autres pays... toute la Terre est mobilisée pour la protéger !!!

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TOUS LES ÉLÈVES DE L’IDD TRI DES DÉCHETS REMERCIENT :

- l’équipe du collège
- l’équipe du SICTOBA
- l’équipe de la FRAPNA
- M. Nougaret et MM. Andro et Lacroze.
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Publié le 04/09/2018
Modifié le 12/11/2018